La guerre en Ukraine et ses conséquences sur le retail français.

Près de 160 entreprises françaises sont aujourd’hui implantées en Ukraine, elles emploient 30 000 personnes. La France est le premier employeur international en Ukraine. Mais, c’est en Russie que les infrastructures et leurs poids économiques restent bien plus considérables. Les enseignes présentes en Urkraine et en Russie se trouvent majoritairement dans la grande distribution dont le groupe Mulliez (Auchan, Décathlon, Leroy Merlin), la banque (Crédit Agricole, BNP Paribas), l’agroalimentaire (Louis Dreyfus, Soufflet, Danone, Lactalis, Savencia, Malteurop, Limagrain), le numérique (Ubisoft, Blablacar) et le luxe (LVMH, Kering, Hermès, Chanel).

Le vendredi 4 mars, les géants français du luxe ont communiqué la fermeture « temporaire » de leurs magasins en Russie. Les grandes compagnies tricolores ne comptaient pas le faire et pourtant, la pression populaire aura eu raison d’eux. En tout, c’est une centaine de magasins qui sont provisoirement fermées.

C’est une question d’image, fermer totalement boutique, c’est prendre le risque de braquer une clientèle russe. Par conséquent, les sociétés françaises ne se retirent pas entièrement du marché russe, mais réalisent des dons à des organisations humanitaires. Certaines marques se montrent discrètes face à la guerre et d’autres, soutiennent les Ukrainiens sur les réseaux sociaux, en brandissant leur drapeau ou en relayant des informations autour de la situation en Ukraine.

 

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